Une nouvelle étude de l’Université Charles Darwin (CDU) a mis en évidence les meilleurs moments pour utiliser des drones pour suivre les porcs sauvages.
L’étude, qui combine le suivi GPS et les relevés aériens par drones, a révélé que les matins de la saison des pluies et les débuts de soirée offraient le meilleur moment pour étudier les populations de porcs sauvages, les débuts de soirée offrant une probabilité de détection de 50 à 75 pour cent.
Le professeur Hamish Campbell, directeur du Centre nord-australien des systèmes autonomes (NACAS) de la CDU, a déclaré que des études comme celle-ci peuvent contribuer à améliorer les résultats de la conservation et à atténuer les limites des drones, qui constituent par ailleurs un « excellent outil » pour surveiller la faune.
« Les systèmes de drones aériens sont désormais largement utilisés pour étudier la faune, mais la validation de la détectabilité des individus est rarement évaluée », a déclaré le professeur Campbell.
« La surveillance est un élément essentiel du succès de tout programme de gestion et les données provenant d’études comme celle-ci garantissent que nous créons des programmes solides et rentables. »
L’étude impliquait de relâcher des porcs sauvages capturés dans la nature dans un vaste enclos naturel du nord de l’Australie, puis d’effectuer plusieurs vols à l’aide de drones à voilure fixe équipés d’une imagerie visuelle et de deux caméras infrarouges thermiques.
Les vols ont eu lieu du lever au coucher du soleil, pendant les saisons humides et sèches, et le milieu de l’après-midi était le pire moment pour détecter les porcs sauvages.
Selon Aliesha Hvala, doctorante de la CDU, il existait une probabilité « hautement variable » qu’un cochon soit visible sur l’imagerie aérienne.
« Nous avons observé des différences saisonnières, avec des probabilités de détection dépassant 50 pour cent les matins de la saison humide, contre moins de 30 pour cent pendant la saison sèche », a-t-elle déclaré.
« Les données de localisation GPS nous ont également permis d’évaluer comment la couverture du couvert forestier, la couverture terrestre et la température ambiante modifiaient la probabilité de détection des animaux. »
Bibliographie :
Variété/Politique de l’esprit.,Référence litéraire de cet ouvrage.
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